Description
Ce jardin représente l’une des curiosités d’Alger qui ne manque pas d’impressionner les visiteurs qui viennent y passer d’agréables moments. Créé en 1832, il fut à l’origine une Pépinière centrale du Gouvernement, puis un Jardin d’acclimatation et enfin un Jardin d’essai. C’est ce dernier nom qui lui est resté et qui l'a popularisé. Situé au fond de la baie d'Alger, dans sa partie sud, le jardin d'essai étend ses 62 hectares en amphithéâtre depuis les abords immédiats du rivage jusqu’au Ravin de la Femme Sauvage en escaladant la colline du Fort des Arcades. Sa partie basse se confond avec cette zone autrefois marécageuse et insalubre qui fut le témoin du campement temporaire de la soldatesque de Charles Quint : sa partie haute voisine avec le versant où Cervantès avait cru trouver un refuge sûr pour échapper au Pacha d'El Djazair. Le jardin d'essai du Hamma se répartit en trois grands espaces nettement séparés, qui sont les suivants :
Le premier espace Nord qui s’étale sur la partie face à la mer Méditerranée et la baie d'Alger jusqu’à la route Hassiba Ben Bouali.
Le second espace « le jardin d'essai » se localise entre la rue Hassiba Ben Bouali au nord et la rue Belouizdad Mohamed. Le jardin du Hamme du point de vue structure architecturale se compose de manière globale de deux grands styles : le jardin français et le jardin anglais avec différentes allées qui s’étalent sur une distance de 20 km.
Le troisième espace qu’est la « partie haute » du jardin est un site en pente appelé la colline des arcades d’où l’on peut admirer toute la vue sur le jardin. Cet espace est couvert d’espèces forestières et d'espèces acclimatées.
Le jardin d'essai du Hamma, lieu de détente et de promenade privilégié des citadins algérois, contribue à l'amélioration des ressources agricoles locales ou exotiques.