Description
Le COA s'est assigné plusieurs objectifs dont le développement du secteur sportif, la construction d'infrastructures, puis la digne représentation des couleurs nationales.
Du défunt Mohand Amokrane Maouche, le premier président du COA de l'Algérie indépendante (1963-1965) et également de la Fédération algérienne de football (1962-1967), ravi à l'affection des siens dans un accident d'avion le 2 janvier 1971 à Tripoli, jusqu'à Mustapha Berraf intronisé le 16 mars dernier pour le mandat olympique 2013-2016 - son 4e après ceux de 1996-1998, 2001-2004 et 2004-2009 - l'instance olympique algérienne a vu le passage de dix (10) présidents qui ont tous marqué de leur empreinte leur présence au sein du mouvement sportif olympique. Depuis sa reconnaissance officielle par le Comité international olympique (CIO) le 27 janvier 1964, à l'occasion de la 62e session tenue en marge des 9es Jeux olympiques d'hiver organisés à Innsbruck (Autriche), le COA s'est assigné plusieurs objectifs dont le développement du secteur sportif, la construction d'infrastructures, puis la digne représentation des couleurs nationales dans les grands rendez-vous mondiaux et particulièrement les traditionnels Jeux olympiques. Sortant d'une guerre de Libération nationale, le sport algérien s'est attelé durant cinq décades à se frayer une place dans le giron international, comme l'attestent ses dix participations au rendez-vous universel de l'Olympisme.
Bien avant l'indépendance, l'Algérie a donné de grands champions dont l'enfant d'Ouled Djellal, El-Ouafi Bouguerra champion olympique en 1928 à Rotterdam, sous les couleurs du colonisateur français, tout comme Alain Mimoun Akacha, natif de Telagh, sacré de l'or aux JO de Melbourne en 1956. Il y a eu également la légende du cyclisme algérien Abdelkader Zaaf, surnommé le ««casseur des baraques» qui s'est illustré au Tour de France, et surtout au Tour du Maroc en 1950 en remportant cinq étapes consécutives, sans oublier le boxeur de charme, Chérif Hamia né à Guergour (Sétif) qui avait ébloui les puristes par son grand talent, en remportant dans la catégorie des «plumes» les titres de champion d'Europe et de vice-champion du monde. D'autres illustres sportifs ont brillé durant la période anté-indépendance, notamment les footballeurs de la glorieuse équipe du FLN, dont les emblématiques Mekhloufi, Bentifour, Zitouni et autres qui ont sacrifié par patriotisme, une carrière professionnelle prometteuse.