Description
Miniatures algériennes de Mohamed Racim
C’est à partir du XIe siècle qu’apparaissent les premières enluminures de manuscrits islamiques.
Cet art n’atteindra son apogée qu’à la fin du XIIIe siècle.
Le XVIe siècle sera l’âge d’or de la miniature musulmane.
L’histoire a retenu l’apport remarquable du peintre persan Behzad et de ses disciples de la même origine Aghamirak et Sultan Mohamed dont les oeuvres, illustrations de chroniques ou de recueils de poésie enrichissent encore les fonds de bibliothèques et autres musées du monde.
Plutôt que de se conformer à l’école persane, Racim préférera évoluer en dehors des sentiers battus en s’inspirant de l’héritage familial.
Il crée ainsi sa propre miniature en imposant d’autres influences et en proposant des thèmes qui touchent essentiellement aux us et coutumes algériennes d’avant 1830.
L’école racimienne est née.
Barberousse
Khayr-Eddine Barberousse, ce marin redoutable et téméraire, a marqué l’histoire d’El Djazaïr El Mahroussa (Alger la bien gardée).
Ce marin, qui se mit au service du sultan Selim Ier, bâtit la fortune et la réputation de l’Empire ottoman par un sens aigu de la stratégie et du commandement.
Né en 1466 dans l’île de Lesbos et mort en 1546 à Istanbul, il est considéré, avec le Génois Andrea Doria, comme le plus grand corsaire de tous les temps.