Millénaire de l’Université d’Al Azhar
Référence Michel
DZ 672
Référence Stanley
DZ 688
Référence Yvert
DZ 634
Référence Scott
DZ 562
Thèmes
Sites et paysages
Description
Fondée par Djawhar, le chef sicilien, sur ordre de son maître le calife Al Mou’iz Lidin Allah, au cours des années 359-361 de l’hégire (970-972) pour servir à la fois de mosquée et d’école, Al Azhar fut la première des mosquées bâties par les Fatimides. Son nom remonte à Fatima Azzahra, fille du Prophète (QSSSL).
Dans son aspect actuel, l’Université d’Al Azhar avec ses trois minarets est constituée d’un ensemble de structures et d’agrandissements effectués à travers les différentes époques. Parmi les parties qui la composent, on remarque surtout la grande salle de prière soutenue par des colonnes et ouvrant sur une vaste cour (sahn) garnie de portiques d’une ornementation architecturale plâtreuse de style fatimide, appliquée comme une tapisserie sur la surface à décorer et entourée d’une calligraphie coufique.
Considérée comme l’une des plus anciennes universités islamiques, Al Azhar dispensa le premier cours en 364 de l’hégire (975). Dès lors, elle demeura l’asile des cultures arabo-islamiques et l’une des principales sources du mouvement intellectuel dans le monde islamique.
En tant qu’université scientifique, Al Azhar comprend cinq périodes. La période des Fatimides, ses fondateurs, où elle connut sa véritable vie universitaire lorsque le calife Al Aziz Billah permit à son ministre Yaâkoub Ibn Kels de désigner un groupe de docteurs pour y dispenser l’enseignement de différentes disciplines, notamment les sciences du Coran, du hadith, la jurisprudence ainsi que les mathématiques et la médecine.
Avec l’ère des Ayyubides, elle garda son caractère universitaire, mais perdit sa fonction culturelle. L’office de la prière du vendredi ne fut plus célébré durant un siècle.
Puis la vie intellectuelle connut un épanouissement éclatant sous le règne des Mamelouks. De nombreux étudiants vinrent de tous les coins du monde pour s’y instruire. Au début du VIIe siècle de l’hégire, Al Azhar assuma une grande mission historique en préservant le patrimoine de la civilisation araboislamique des dévastations mongoles en Orient qui n’épargnèrent ni les instituts des sciences de Baghdad ni les sources de la culture islamique en Espagne.
Al Azhar devint ainsi le refuge des savants et des étudiants et permit à un groupe de célèbres hommes de sciences, tels Ibn Khaldoun, Omar Ibn Al Faredh, Ibn Khalikane Al Askalani, Al Mekrizi et bien d’autres encore, d’y trouver un lieu idéal pour leurs activités intellectuelles.
Mais durant l’époque ottomane, l’enseignement connut un déclin qui s’accentua au début du XIXe siècle sous le règne de Mohammed Ali. Les programmes d’enseignement furent limités aux seules sciences religieuses et linguistiques jusqu’à la veille de la refonte fondamentale de 1961 qui permit à l’Université d’Al Azhar de rayonner de nouveau et d’étendre son activité culturelle à toutes les disciplines scientifiques.
Dans son aspect actuel, l’Université d’Al Azhar avec ses trois minarets est constituée d’un ensemble de structures et d’agrandissements effectués à travers les différentes époques. Parmi les parties qui la composent, on remarque surtout la grande salle de prière soutenue par des colonnes et ouvrant sur une vaste cour (sahn) garnie de portiques d’une ornementation architecturale plâtreuse de style fatimide, appliquée comme une tapisserie sur la surface à décorer et entourée d’une calligraphie coufique.
Considérée comme l’une des plus anciennes universités islamiques, Al Azhar dispensa le premier cours en 364 de l’hégire (975). Dès lors, elle demeura l’asile des cultures arabo-islamiques et l’une des principales sources du mouvement intellectuel dans le monde islamique.
En tant qu’université scientifique, Al Azhar comprend cinq périodes. La période des Fatimides, ses fondateurs, où elle connut sa véritable vie universitaire lorsque le calife Al Aziz Billah permit à son ministre Yaâkoub Ibn Kels de désigner un groupe de docteurs pour y dispenser l’enseignement de différentes disciplines, notamment les sciences du Coran, du hadith, la jurisprudence ainsi que les mathématiques et la médecine.
Avec l’ère des Ayyubides, elle garda son caractère universitaire, mais perdit sa fonction culturelle. L’office de la prière du vendredi ne fut plus célébré durant un siècle.
Puis la vie intellectuelle connut un épanouissement éclatant sous le règne des Mamelouks. De nombreux étudiants vinrent de tous les coins du monde pour s’y instruire. Au début du VIIe siècle de l’hégire, Al Azhar assuma une grande mission historique en préservant le patrimoine de la civilisation araboislamique des dévastations mongoles en Orient qui n’épargnèrent ni les instituts des sciences de Baghdad ni les sources de la culture islamique en Espagne.
Al Azhar devint ainsi le refuge des savants et des étudiants et permit à un groupe de célèbres hommes de sciences, tels Ibn Khaldoun, Omar Ibn Al Faredh, Ibn Khalikane Al Askalani, Al Mekrizi et bien d’autres encore, d’y trouver un lieu idéal pour leurs activités intellectuelles.
Mais durant l’époque ottomane, l’enseignement connut un déclin qui s’accentua au début du XIXe siècle sous le règne de Mohammed Ali. Les programmes d’enseignement furent limités aux seules sciences religieuses et linguistiques jusqu’à la veille de la refonte fondamentale de 1961 qui permit à l’Université d’Al Azhar de rayonner de nouveau et d’étendre son activité culturelle à toutes les disciplines scientifiques.
Date d'expiration
31/05/1980
Taille
36 x 51 mm
Couleurs
Polychrome
Dessinateur
Kultura
Imprimeurs
Kultura
Dentelure
12
Impression
Offset
Valeur faciale
2,00 DA
Tirage
1 000 000 exemplaires
Cette page a été vue 27 fois