Description
En 1988, l’Algérie a connu l’activité acridienne la plus intense des trente dernières années. Cette véritable invasion du criquet pèlerin a nécessité la mobilisation de moyens humains, matériels et financiers considérables pour traiter une superficie de plus de 2 millions d’hectares d’essaims et de bandes larvaires.
Jusqu’à la fin de l’année 1987, on ne s’attendait pas à une invasion d’une telle ampleur. Selon les saisons, les infiltrations provenaient de tel ou tel autre pays riverain du sud. En empruntant certains couloirs, l’activité larvaire progressait de Tindouf jusqu’aux contrées nord avec un répit estival. Le dispositif de lutte a été déployé en région saharienne dès début février pour faire barrage au fléau et réduire cette infiltration dans les Hauts Plateaux, le Tell et les pays limitrophes.